CARIBOO!?
Cancoillotte et Belfort-Blues...
Vous en vouliez : ben en v'la.
Samedi, neuf heures vingt-trois. J'ai trois heures de sommeil et quatre heures de train dans la tronche. Isa est là, à la descente du train, Gab aussi. Comité d'accueil restreint, Pitch et Mimi sont à la bourre. J'ai les yeux gonflés mais fermés de la marmotte au réveil. Un café, une douche plus tard, ça va mieux. Les deux retardataires sont là, les festivités peuvent commencer. Sauf qu'à quinze heures, après quelques achats et une bonne plâtrée de tagliatelles aux poireaux, c'est fini, stop, H.S. Au lit. Tant pis pour l'expo-vente de fringues kitsch. Dormir, c'est préparer l'avenir.
Il y aura aussi un théâtre, un thé, une bonne nuit, un brunch qui restera dans les anales, une flânerie artistico-littéraire sur les quais de Saône... Echanger sur nos vies, se promener dans le soleil agréable de mars. Planifier le prochain week-end, se serrer bien fort sur le quai de la gare. Requinqué, reposé, envie de dévorer le monde. Ca tombe bien, il va falloir encore beaucoup d'appétit pour la semaine prochaine...
The Long Story, part XXX
Censored. Somewhere else. Or nowhere else.
Will concert reviews ever end ?
Vendredi, dix-neuf heures trente. Un jour de plus, de l'énergie en moins. Tenir.
Ai convié guitariste et batteur pour soirée surprise. Ils ne captent rien, c'est heureux. A. s'est jointe à nous, c'est heureux aussi.
Nous arrivons dans la salle. Pas d'affiche, ils ne savent toujours pas qui nous écouterons. Batteur louche copieusement sur la batterie qui orne la scène. Je sais qu'il va prendre une claque.
Je finis par leur dire. Ils sont contents, visiblement. Arrivée sur scène de la dame. "Company". Des solos de batterie toujours plus fins et inventifs. "We're so happy to be here, it's a wonderful city" nous annonce-t-elle, pétrie d'ironie mal dissimulée. Forcément, venir de Chicago et jouer à Sochaux, ça décale. Même pas de couleur locale à se mettre sous la dent dans un patelin dont la seule attraction sont les dévorantes installations industrielles automobiles.
"White World", "Call Me", "Pieces". Un deuxième rappel. "Mais vous n'avez donc rien à faire ce soir ?"
Et là, c'est sorti tout seul. A voix haute : "Ben, on est à Sochaux, en même temps". Une moitié de la salle se marre.
On repart, ceux qui ne connaissaient pas sont conquis, le batteur en a pris plein les mirettes.
Rentrer à la maison. Batteur et Guitariste enchaînent sur un concert belfortain. "Je ne vous accompagne pas, je prends le train à cinq heures demain". A. reste. To be continued...
Concert reviews will always be boring.
Jeudi, dix-huit heures. Nous sommes jeudi, oui, jeudi. Ce qui veut dire déjà trois longues journées de boulot, deux répètes, un tennis et trois nuits de 5 heures dans les dents. Le pire, c'est qu'en prenant les journées une par une, ça marche.
Dix-huit heures, donc. Rendez-vous parking Auchan. Deux cent bornes pour se rendre à Strasbourg, premier asile musical acceptable à proximité de Flanville. Nous allons y voir The Gathering. Youpi.
Les concerts de The Gathering sont des points de repère. Le premier, Lille, 1998, Math sup, une heure trente de retour à pied sous la pluie, voir le dernier metro nous passer sous le nez. Des arrêts fréquents sous les abribus. Déjà quelques larmes échappées sur "Strange Machines". La solitude, vingt ans à attendre une Histoire. Mais vierge de toute déception.
Le deuxième, 2003, 5 avril, Paris, largué, mais alors complètement largué. Empêtré dans un passé pas digéré pour cause d'incommunicando avec la cause des maux. Mais premier moment partagé avec Guitariste qui deviendra pillier du partage flanvillois.
Enfin (avant le prochain), 2004, 25 mars, Strasbourg. La musique, juste elle. Anneke maîtrise sa voix comme jaùais. René Rutten a toujours la face d'un morceau de Gouda, mais ses quelques notes égrennées à chaque morceau sont toujours aussi à propos.
Il aura fallu qu'un gros lourd gâche chaque intermède d'un cri gueulard, le pauvre boeuf avait même apporté un bouquet de fleurs à la belle. Ca l'a bien fait rire, d'ailleurs. Elle finira par lui intimer "De se taire pendant une minute, maintenant".
Mais ça n'est pas grave. "Travel", dont j'ai partagé quelques minutes avec A. A. qui a occupé une partie de mes pensées... "Black Light District" pour finir, vingt minutes de bonheur. N'ai pu m'empêcher de me rappeler un moment de solitude profonde, un an plus tôt, quittant une fleuriste, voiture, piano, larmes.
Encore un concert qui restera gravé. Dodo dans la voiture du retour. Prêt pour la suite.
Pammainnant.
J'adore mon groupe, nos émotions, notre entente. On s'est retrouvés à trois ce soir, régénérés, soudés. Pleurant presque les yeux dans ceux de mon batteur quand une montée en puissance improvisée nous a emportés.
Vous allez me manquer, les mecs.
Nico est avec elle, nico est avec elle, nico est avec elle!!!!!
Joie joie joie.
En vrac (2)
Un restau italien, se sentir bien même si peu profond. S’entendre raconter l’histoire de Jojo le lapin avant de s’endormir.
Un concert de messieurs avec des guitares chantant des chansons jolies. Pas vraiment mon truc, mais un moment agréable. M. fond littéralement devant la voix de Mr Pernice. On la comprend.
Un Rocky Horror Picture Show, du riz, de la flotte, des danses débiles, des partouzes, des filles qui finissent sans le haut (je tairai pudiquement leur nom).
Un bar à beaufs, un serveur désagréable qui a eu le don d’appuyer le fait que je prenne un café en lieu et place de la bière qu’ont prise tous mes acolytes (à défaut de cocaïne, la caféine fera l’affaire).
Un bar hype, sans blog-stars, mais en très agréable compagnie. Une fois le mojito ingurgité, l’avachissement, la prise de distance, s’écorcher une phalange sur le radiateur pour garder prise.
Discuter de perdition. Pas de solution.
Un ami, des amies, des frisbees, des crêpes au suc’.
Un autre bar, un autre mojito, dormir sur la table. Pas là, pas envie. Être invité avec Nico à dormir chez une gente demoiselle, avec laquelle le gars Nico touche apparemment au but. S’endormir à 4 heures, se lever à 7, prendre un métro, un RER, un train, deux trains. Etre à la maison.
Perdu, retrouvé, reperdu.
And there was this flight, towards my next city
And there she was, the words wouldn’t come out
And there were those friends, we had dinner together
And it was a wonderful time
And the Coral was playing on the car stereo
And I reached the end of tape
Please someone turn me on
I’m not auto-reverse
Tirer sur le bout du rouleau pour faire les bagages : à Paris jusqu'à dimanche. Y retrouver des gens, plein de gens, en rencontrer, échanger avec certains, en écouter d'autres, se sentir bien.
Mais je ne suis plus aux commandes.
L'épuisement m'annihile. Emporté par les journées trop longues, trop remplies, qui évitent de réfléchir.
Il y a A. Assouvissement mutuel d'un besoin d'affection latent. Trop épuisé pour vouloir autre chose, pour ne pas vouloir ça, pour ne pas sombrer.
Il faut une haute dose d'énergie pour être cohérent. Pour ne pas voir ce moi, construit cahotiquement depuis peu, s'effriter chaque minute. Mais d'énergie, y'anapu. Au revoir, goodbye, tot ziens, hasta a vista l'énergie. Plus rien ne sort, joie, tristesse, tout reste confiné, sous la chape de béton de la fatigue.
Putain quand ça va sortir ça va faire mal.
Ah les appels d'astreinte à 2h46, j'aime ça! Surtout quand c'est pour débrayer la surveillance du terminal AMQS-EFL14-02 et lui assigner le PIL261SC comme screen initial, en n'oubliant pas de mettre à jour les fichiers de conf et de recompiler le pathway!
Ah, bon dieu, j'aime ça! Les yeux bouffis en forme d'oursin, demain matin, quand l'agent du KGB qui me sert de chef n'en aura rien à foutre!
Allez, j'y retourne...
to see if I still feel
I focus on the pain
the only thing that's real"
Nine Inch Nails - Hurt
En vrac...
Une soirée d'anniversaire déconnante.
Une répétition samedimatinale, accouchant de "Blue Express" (on the Radio). Enregistrement caractéristique de l'ambiance de Pammainnant, entre compos jouissives et déconne totale (sur la fin). Musiciens-amis toujours motivés à fond jusqu'à mon départ. Je les aime.
Une sieste réparatrice quoique patédecampagneisante (réveil difficile à dix-sept heures). Une ballade pluvieuse mais rafraîchissante avec A. sur les bords du Malsaucy (Loch Ness local). On a quand même failli se perdre. Changer de chaussettes parce que pieds mouillés par la vase.
Un restau avec tonton Stéphane, pas motivé par la reprise du boulot après un mois et demi de convalescence post-infarctus. Une soirée terminée sur le lit de A., peinant à rester cohérent étant donné l'heure avancée et ma boutdurouleautitude. Rester cohérent, toujours et en tout lieu, c'est fatiguant.
Une dimanchematinée courte, compiler le Work in Progress III de Pammainnant, graver diverses gâteries. Ecouter Nihil en boucle. Pondre un bout de scénario de cout métrage nanar avec Lolo l'ami des stars, tout en mangeant une pizza à quinze heures.
Un chocolat chaud sur une terrasse de la vieille Flanville. Discuter de mon départ, de mon regard différent sur cette ville maintenant que je sais que je vais en partir bientôt.
Une invasion barbare printempsducinématesque. Bouleversification. Serrer la main d'A. très fort.
Un Billy Elliot à la maison, bouleversant lui aussi, dans ses bras réconfortants. Deux yaourts sur le canapé.
Ne rien faire de ce qui était prévu. Des obligations domestiques ou administratives aux oubliettes.
J'aime ça les ouikaindes.
La seule raison, et non des moidres, qui me fait regretter le départ...
Mercredi, dix-neuf heures. Passe prendre chanteuse en route pour répèt. Encore un essai, s'avèrera-t-il fructueux cette fois? Un autre gratteux doit venir, puis finalement non.
Une répète souriante, un peu dilettante, tout ce qu'il faut pour intégrer un nouveau membre à notre unité soudée. A. (The long story girl) est là, elle semble apprécier. Longtemps que je n'avais vu son visage.
Verdict : notre nouvelle chanteuse est emballée, nous aussi. Hypra-motivée, ouverte, sympathique, tout bien, quoi. "On rempile lundi?" Ben, oui!
Vingt-deux heures. "On va à la jam jazz du fil du temps ?" Yesssss. Pause kébab. "Les gars, l'heure est grave. J'ai deux nouvelles, une bonne, une mauvaise. La bonne, c'est que d'ici septembre, vous pourrez squatter facilement sur Paris pour voir des concerts. La mauvaise, c'est que ça sera chez moi". El Batisto en prend un vieux coup. El Guitaristo aussi. Même si heureux pour moi car partageant une aversion patente pour Flanville et ses Flanvillois.
Direction Evette Salbert. La jam session. A. nous accompagne. Nous sommes une douzaine, musiciens compris. Nous bavons devant l'aisance dans l'improvisation des bestiaux aux commandes. El Batisto ira tâter de la baguette, mon guitariste et moi tenterons la prochaine fois. Virage un peu funk sur la fin, mêlée de deux guitaristes aux styles radicalement différents (pur jazz/pur feeling). Prise de pied. Puisque la salle est vide. Puisque l'impro est bonne. Merde à tous ceux qui étaient restés chez eux.
Rentrage à Flanville. Mon guitariste et moi déposons A. en chemin. La revoir, simplement, putain.
En partant me coucher, beaucoup trop tard comme à mon habitude ces derniers jours (vive le Chat, vive la sûreté nucléaire, vive le décalage horaire!), j'avais un pincement au coeur, celui de laisser deux personnes que j'aime, celui d'abandonner bientôt une aventure qui promettait d'être belle. Ainsi va la vie.
We'll meet again, my friends.
The Dilinger Escape Plan.
Mon bureau, neuf heures douze. L'agent du KGB déboule. "On peut se voir après le déjeûner ?" Euh... d'accord.
Treize heures trente, de retour tardif du déjeûner. Suis au téléphone. L'agen du KGB déboule, patiente, trépigne, tape du pied. Je finis la conversation, raccroche. A peine le combiné posé, la sonnerie reprend. Je le regarde. "T'es pas là", me dit-il de toute sa froideur slave. Bon, ben je suis pas là.
Je le suis. Il m'emmène dans le bureau du Grand Manitou. Merde. J'ai dit une connerie ? On s'est aperçu que j'utilise mon téléphone professionnel pour appeler le 36 15 Ulla ? Mille suppositions me traversent.
On entre, je me pose avec mon super-cahier-pour-faire-les-compte-rendus-de-revues-de-projet. "Ca n'est pas pour un projet". Ah, merde. Flashback, je revois ma vie entière. J'ai vu Metallica, je peux mourir en paix.
"Tu es toujours intéressé par un poste en région parisienne ?". Ouaaaaaaaaais, putain, ouaaaaaaaaaaiaaaaiiiiiiiiiiiiiss aaaarrrrrggghe.
"Oui."
Les détails m'échappent. On veut de moi à Poissy. "Mais, euh, ça serait pour quand, à peu près?"
"Oh, au plus tard en septembre". "De cette année ?". "De cette année." Aaaaaaaaaahahahahaa aaayaaaaaaaaaaa ouaaaaaaaaaiiiiiieeeeuuuuuuuuu. Joie joie joie.
Je me mords la lèvre afin de réprimer un sourire benêt. "Bon, bien sûr, tout ça reste confidentiel pour l'instant". Ah ben oui, bien sûr.
C'est pas grave si j'ai déjà averti la moitié de la planète ?
Full circle.
Back to where it all started. Appelle Charles. Il l'a connue un an plus tard. Il est parti à Montréal un an plus tard (il a d'ailleurs loué sans le savoir le même appartement que moi - les statistiques c'est pour les lâches). Il en est revenu un an plus tard, ils avaient tenu le coup de l'éloignement. Et là, la semaine dernière, elle est partie. Un an plus tard. Histoires décalées.
Aujourd'hui, dans le train du retour, le même soleil. Le même week-end parental, durant lequel je n'ai pu leur donner la tendresse qu'ils attendent de moi, ou du moins seulement par bribes. Le même Deadhead dans le casque (sur la radio - seuls ceux qui se sont un jour adossés à un mur d'amplis Marshall une Jackson à la main peuvent comprendre). Du Dantec et du Vargas devant les yeux.
Retour à la case départ. Ou pas vraiment. Une année très remplie derrière moi. De déconstruction, de rencontres, de reconstruction. De retour face au monde, moins naïf, moins d'espérance. Mais peut-être (un peu) plus solide.
Beaucoup de choses dans le viseur. Comme par exemple, arranger un petit déplacement professionnel à Vigo pour profiter de ça...
Soirée passée avec Batteur. De retour d'un tennis qu'on pourrait qualifier de "laborieux", il y a "Voices" de Dream Theater dans la voiture. Ce morceau me remue chaque fois. Parfois un peu moins, parfois un peu plus. Souvent lorsqu'il y a quelqu'un à qui je tiens à côté de moi. Là, forcément, sur ce bout d'autoroute qui nous ramène à Belfort, quelques larmes coulent. "C'est violent chez toi, Dream Theater". Oui, mais pas que. Pas grave. Ca fait du bien, ça soulage. Surtout si on passe ensuite deux heures plongés dans de vieux samplers HRMag. Du bon, du très bon mais aussi du très drôle. Quelques pépites glanées pour la Radioblog du premier avril (coming soon).
Sur le départ. Again. Week-end parental lillois. Valise à faire à l'aide des trois grammes de vitalité qu'il me reste en cette presque fin de semaine ultra-pleine. Valise qui sera as usual trop lourde, parce que trop de bouquins/cds/bds que je n'aurai même pas le temps de lire/écouter. Puisque dois écrire un petit texte pour samedi. Puisque vais encore roupiller comme un loir, enfin si ces messieurs les terroristes me laissent tranquilles.
C'est drôle, cette histoire d'AZF. Poser une bombe vers Limoges. Au bout d'une analyse poussée durant plusieurs heures de cours de Qualité - peut-être les seules durant lesquelles nous n'avions pas roupillé, mon ami Marc-Roger et moi-même avions décrèté que les terroristes n'avaient rien compris. Que si on veut vraiment faire peur à toute la France, c'est à la ferme Groulx à Chichigneux ou au Bar de la Poste de Riancourt les Canicourt qu'il faut s'attaquer. Parce que franchement, si on n'est plus tranquilles dans nos trous de Province, où va-t-on ? Jusqu'où s'arrêteront-ils ?
Donc douze heures de train dans ce climat de terreur ferroviaire (même pas peur). Régénération familiale.
A lundi.
Pourquoi je ne peux même pas vivre mon rien du tout ?
Listening for the knock
Upon my door
And waiting...
for Promised Land."
Le boulot, les réunions, les revues de projet. L'agent du KGB qui commence sérieusement à me courir sur le haricot. Le vocabulaire d'entreprise pipeau. Les compte-rendus, les synthèses mensuelles, les indicateurs qualité. Ai-je rêvé un jour de passer mes journées à ça ? Est-ce que c'était ça, ma terre promise ? Est-ce que je fais quelque chose pour vivre un jour mes rêves ?
friends I once held close fled the fast lane.
I didn't notice, I just had to make it."
Elle a eu 24 ans aujourd'hui. C'est le passé. C'est une petite journée à regarder dans le rétroviseur. C'est l'énergie qui manque. L'Envie. L'avenir sera pour demain.
Entendre de jolies histoires. Qui font sourire.
Et heureusement, il y a eu la musique, ce soir. Je sais que je m'y accroche, que ça prend une importance trop grande, et qu'en cas de foirage pour une raison quelconque, les conséquences seraient hors proportion. Mais on ne peut pas vivre chaque seconde en pensant aux catastrophes possibles. Sinon, on ne construit rien. Alors on y va à fond. Pas de ceinture de sécurité. Tant pis en cas de collision. J'ai déjà survécu à plusieurs chocs frontaux.
Alors une nouvelle compo, "Blue Express", en l'honneur du véhicule de luxe de notre batteur. Et encore un bon moment.
Alors pourquoi l'oursin frappe-t-il à la porte? Après six mois d'absence ?
Pourquoi tout est si compliqué, bordel de merde ?
my ring of brass lay rusting on the floor.
Is this all?
Because it's not what I expected"
Quensryche - Promised Land (sur la Radio)
Six mois de surmenage professionnel en vue.
Un nouveau guitariste à auditionner demain.
Un week-end familial à l'horizon. Mes parents fêtent les quarante ans de leur rencontre. In fear of daddy.
Un burn out qui va arriver à point nommé, en somme.