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vendredi 28 août 2009

Comédie, à la manière de "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe (sans jamais oser le demander)" (Woody Allen)

Scène 31, intérieur nuit.

Le Héros rentre en week-end chez ses parents, pendant que l'héroïne vaque à d'autres occupations. La nuit tombe, ses parents exhalent toujours un mélange de joie survitaminée et d'inquiétude irrépressible, il sent déjà qu'un truc pas net va se passer. Après le repas du soir, le héros est plongé dans son PC, en train de rédiger un quelconque article pour un quelconque site web.

Tout à coup, au milieu d'un silence, sortant de nulle part (bruitage : plop! ou wizz!), sa mère balance : "et vous avez vu, c'est dingue, cette championne du monde d'athlétisme, en fait c'était un homme!". Le héros commet l'erreur fatale, au lieu de se contenter d'un "ah ouais" distrait, il lève impulsivement le nez et dit "c'est pas aussi simple que ça".

Le père du héros délaisse un instant le match de foot télévisé pour suivre les débats, depuis le fond du fauteuil en cuir marron, il observe les participants par-dessus ses grandes lunettes. La mère : "Ben si, c'est simple quand même, soit t'as un kiki, soit t'en as pas". Le héros s'embourbe, il patine, il glisse. "Tu sais le genre, c'est un continuum, et il y a des gens qui sont un peu entre les deux". La mère reste perplexe. Le héros essaye encore : "Tu sais, dans le développement du foetus, à un moment donné, comment te dire, les organes sexuels... " (silence gêné)
La mère : "Euh oui fais mon éducation sexuelle"
Le héros : "Euh alors au départ du développement du foetus, les organes masculins et féminins sont les mêmes, c'est donc sur une même base qu'ils se spécialisent".
La mère : "Oui mais bon quand même, on soulève la jupe" (bruitage : wwwouuff!) "et si il y a un kiki c'est un homme!".

Ca va être dur... Le héros fait une pause, essaye de réfléchir, se ravitaille avant de repartir au front (scène onirique de guerre, gourde de l'armée, casque trop grand pour lui, barre chocolatée, recharge son arme, grande inspiration avant l'attaque finale). Il va se lancer dans une courageuse tentative de métaphore.

Le héros : "Alors tu vois, mes yeux, ils ont une couleur indéterminée entre le bleu et le vert, ça dépend de l'éclairage, des habits que je porte. On a du mal à définir leur couleur. Quelque chose entre les deux, d'ailleurs j'ai du mal à répondre à la question quand on me demande la couleur de mes yeux. Alors, si je te demande, ils sont de quelle couleur mes yeux?"

(silence)

La mère : "Ben bleus!"

(musique de fin : "Gymnopédies", d'Erik Satie)

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dimanche 19 juillet 2009

Comédie, à la manière de "Dieu seul me voit" (Bruno Podalydès)

Scène 29, intérieur nuit.

Le Héros accompagne l'Héroïne dans sa famille en Normandie. Les grands-parents de l'Héroïne sont là. Visite de la maison et du potager (forcer le trait sur les salades). Après le melon en entrée, le Héros est pris à partie par le grand-père de l'Héroïne, qui lui raconte comment il est arrivé en France en 1945. Le Héros a du mal à tout comprendre (penser à Darry Cowl pour le doublage). L'Héroïne le laisse gentiment se débrouiller : "J'ai eu Poupoune, il peut bien avoir Papy" (voir scène 28). Arrive l'instant fatal du fromage. L'Héroïne demande de la salade (cf intro potagère). Le père de l'Héroïne n'est pas d'accord parce qu'on la lui a refusée auparavant. La mère de l'Héroïne accepte. Le père fait la gueule pendant la préparation de la salade, il est pressé d'en découdre. Alors que le Héros se sert du fromage, le père de l'Héroïne lui demande :
"Vous voulez de la salade?"
"Euh dès que j'aurai fini de me servir en fromage".
"Mais vous voulez de la salade?"
"Euh ben oui mais dans 10 secondes là".
Sur ce le père de l'Héroïne se sert outrageusement en salade et laisse une feuille et demie au Héros (forcer le trait sur la salade). "C'est la jungle ici". (fondu enchaîné sur le potager).

Comédie tragique, à la manière des frères Coen.

Scène 30, intérieur jour.

Retour à table avec le Héros, l'Héroïne, ses parents et grands-parents. Lorsqu'ils arrivent à table, la carotte râpée a déjà été goûlument servie dans les assiettes (forcer le trait sur la carotte). Chacun mange l'entrée. Alors que le gigot est en train d'être servi, le grand-père se met à tousser. "J'étouffe". Sa fille : "Mais non, tu respires encore". "Kof kof krrreeeuueuehaaaaargh". Le grand-père crache des carottes râpées dans un mouchoir. Le Héros et l'Héroïne regardent leur assiette de gigot. ( gros plan gigot, forcer le trait sur l'aspect huileux). Le grand-père continue à cracher de la carotte, "kreuaargh je vais pas bien j'étouffe" (penser à Paul Préboist pour les doublages). Le père : "Vous savez, 5 minutes avant leur mort, tous les gens vivaient encore!". Le grand-père : "J'ai pas compris". Le père, en allemand : "5 Minuten vor ihrem Tod, alle Menschen lebten noch". Le grand-père : "Ah ah ah aarrghreuuarkh" (un peu d'éclaboussure de carotte sur l'objectif de la caméra).

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vendredi 17 juillet 2009

Comédie, à la manière de "Chat noir chatbBlanc" (Emir Kusturicka)

Scène 27, intérieur jour.

L'Héroïne participe à une fête de famille. Elle rencontre pour la première fois les parents du Héros. L'Héroïne dit bonjour à tout le monde en néerlandais (pour des raisons de budget, le film sera tourné en Flandres). L'ambiance est relativement décontractée (frites à table). L'Héroïne assiste le Héros dans sa prestation de sosie d'Elvis Presley et de Mark Knopfler. Elle ira même jusqu'à chanter "Etienne Etienne" de Guesh Patti en karaoke sans paroles. Les parents du Héros sont assez cool quoique. Au moment de quitter la fête, la mère du Héros appelle l'Héroïne "Ma Poule". On sent que tout peut déraper.

Comédie, à la manière de "Un air de famille" (Cédric Klappisch)


Scène 28, intérieur nuit.

L'Héroïne et le Héros sont à table avec les parents du Héros. Intérieur un peu vieillot. Le père du héros n'est visiblement pas très naturel, ça se sent. Ambiance un peu moins décontractée (pâté à table). On passe tout près d'une discussion meurtrière sur la politique. La mère du Héros raconte l'histoire tragique d'une femme qui s'est aperçu que son deuxième mari "Paf! Il était pédé! C'est quequ'chose!". (musique stressante, violoncelles si possible) Le père du Héros choisit ce moment pour son coup d'éclat. Au détour d'une conversation sur les vacances des parents du Héros en Provence, il provoque un silence, avance la tête en direction de celle de l'Héroïne, et lui dit d'un ton profond et grave : "On va voir POUPOUNE!!!". (silence gêné) L'Héroïne est soudain téléportée dans un monde parallèle, ne comprend plus rien à la conversation (yeux vides). Le Héros tente tant bien que mal de faire la jonction, mais sans succès. L'Héroïne et le Héros battent en retraite dans la chambre d'amis et ferment la porte en dernier rempart contre la folie. (extinction des feux)

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mardi 3 février 2009

Ocean Cloud - Part 2

Mardi, 17 heures.

"A story to tell and a story to save"

Le ciel bleu. La route dégagée. Le soleil qui réchauffe mon cou. Les idées qui fusent, le sourire aux lèvres. J'ai toujours peur. Mais je m'en fous.


#Posted at 20:27 2 comments

Ocean Cloud - Part 1

Lundi, 18 heures.

"He's seen too much of life
And there's no going back
The loneliness calls him
And the edge which must be sharpened
He's losing it. And he knows.
But there's a fighter in his heart and his body's tough
The years have been unkind but kind enough"

La lumière fait penser à un film de Lynch, période Mulholland Drive. L'autoroute, la pluie, les feux arrières qui diffusent leur lumière à travers le pare-brise mouillé. La journée a été morne, paresseuse, inintéressante. La route n'est pas éclairée, je suis fatigué. Et j'ai peur, moi aussi.


#Posted at 19:58 0 comments

vendredi 26 décembre 2008

Puisqu'il n'est jamais trop tard... le bilan "carburant" de 2008. Un jour, peut-être, l'exhumation du bilan 2007 du fond d'un petit carnet...


Les albums de l'année :



Metallica - Death Magnetic : le retour du roi sur son trône.


Opeth - Watershed : pas exceptionnel, mais le mélange de mélodies douces et d'agression pure fonctionne toujours.


Guns n'Roses - Chinese Democracy : les années d'attente n'ont pas été vaines, et si on est plus du côté de Queen et de ses orchestrations luxuriantes que du hard rock un peu sale des débuts, la réussite est totale.


Scars on Broadway - Scars on Broadway : System of a Down divorce, et dans le partage des biens, c'est Malakian qui se taille avec la collection de mélodies.


Slipknot - All hope is gone : De moins en moins outrancier, mais la voix de Corey Taylor est la meilleure sur le marché.


Radiohead - In rainbows : encore quelques chefs d'oeuvre, des trouvailles sonores, et cette voix miraculeuse ...


Demians - Building an Empire : très mur pour son âge, on lui promet un grand avenir.

Vieilleries découvertes en 2008 :


Fleetwood Mac - Rumours : quand un désastre sentimental devient un chef d'oeuvre de la pop.


Infectious Grooves - Groove Family Cyco : funky, métallique et sautillant... boom boom boom!

Concerts de l'année :



Danko Jones à la Maroquinerie : une énergie débordante et un charisme à toute épreuve.


Radiohead à Bercy : un alibi écologique à deux balles, mais une prestation de haute volée. Et la sale gueule de Thom Yorke, face à la caméra fisheye, qui dit à Bercy "je suis moche et je vous emmerde".


Isis à la Maroquinerie : Toujours d'une dynamique à briser les cervicales.


Metallica à Arras : En demie-teinte au Pinkpop, ils ont remis les pendules de la Grand Place à l'heure.


Down au Bataclan : comment un groupe de métal pur et dur peut-il partager autant d'émotion à fleur de peau avec son public?

Les films de l'année :

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mercredi 22 octobre 2008

Home is where the heart is.

"Si on ne le jette pas nous-mêmes, le jour où tu videras la maison, tout ça finira dans une grande benne" m'assène ma mère, alors que nous sommes en train de trier des effets divers dans la cave de la maison familiale.

A deux cents kilomètres de là, il y a ma maison à moi, 37 mètres carrés parisiens achetés à prix d'or il y a quelques mois. Onze ans que j'ai quitté Comines, onze ans d'études, de début de vie professionnelle, de déménagements. Onze ans que j'y retourne de temps à autre, le temps d'un week-end, le temps d'essuyer les larmes parentales qui viennent systématiquement arroser le retour trop bref du fils prodigue.

Au fil des années, je me suis progressivement éloigné du peu qui me rattachait à cette région, à cette ville. Ma mère entretient bien ce lien ténu, me rapportant les dernières nouvelles du voisinage, mais je n'y prête qu'une attention distraite. Cependant, jusqu'à ce matin-là et ces archives à trier dans la cave humide, je n'avais jamais entrevu le jour où je fermerai une dernière fois la porte d'entrée, après avoir vidé la maison de sa substance.

On pense avoir fait sa vie, on pense s'être établi, on pense être entouré. Mais le jour où j'arracherai les dernières racines de ce sol où je n'ai jamais aimé pousser, il faudra faire les comptes. Que restera-t-il, une fois quittée cette terre brulée? Faudra-t-il une fois encore retrouver un appartement vide, s'accrocher à quelques chansons écrites au fil des ans, et s'en draper pour faire face au vide?

Ce dimanche soir-là, quand je rentre à Marx Dormoy, je me sens petit au fond de mes Doc Martens. Habituellement, je secoue la tête, range mes affaires, me replonge dans mes préoccupations. Cette fois, je suis un petit garçon, mes jouets m'ennuient, et les larmes qui roulent sur mes joues rosies viennent vider mon coeur et mon esprit, m'emportant vers un sommeil profond dont seuls les chagrins d'enfants ont le secret.

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dimanche 4 mai 2008

It’s a long way to the top (if you wanna rock’n roll)

3 - On tour...

Pour un groupe à la notoriété aussi minuscule que le nôtre, le mot de "tournée" est presque incongru. Pourtant, 5 concerts en 8 jours, dans 5 villes différents, ça doit bien être une tournée.

Tout relève de l'artisanat le plus pur. On essaye d'organiser ça à coups de listes partagées sur Google, de feuilles de routes, de blog privé pour communiquer les dernières idées en date, mais dans les faits, c'est un beau bordel organisé. Ca tient à peu près en deux expressions : "pour le plaisir" et "à l'arrache".

Le plaisir, c'est d'abord et toujours d'être réunis tous les trois et de faire vibrer nos tripes à l'unisson. La base de tout, en somme. Cependant, l'idée de présenter nos morceaux sur scène, si petite soit-elle et si clairsemée soit l'assistance, ça nous fait comme qui dirait "tripper grave". Sans parler de la promo, des affiches "do it yourself", des interviews improbables sur "Fréquence Amitié Vesoul" ou de la signature de notre premier "contrat", on a l'impression d'être trois gamins dans une confiserie. On fera donc tout pour que ces soirs-là restent dans nos mémoires. A commencer par répéter comme des chiens pendant 5 jours d'affilée pour que notre set ressemble à quelque chose de plausible.

Alors bien sûr, ça ne sera pas une grosse production, les morceaux seront ce qu'ils seront, notre interprétation aussi, le matos loué à la dernière minute, l'ingéson débutant dans ses nouvelles fonctions, les acoustiques de bar miteux et les publics plus ou moins concernés. Mais franchement, il y a de quoi se donner à 300%, rien que pour ça, rien que pour l'avoir fait une fois, à échelle minable, mais avec des coeurs gros comme ça.




#Posted at 20:48 1 comments

lundi 7 avril 2008

Un week-end musical réussi comme rarement. Deux soirées à l'opposé du spectre...

D'abord Rhonda Smith à Bobigny. On m'y a amené voir "la bassiste de Prince", et au final, c'est toute une équipée de tueurs de groove qui nous a emplis de bonheur durant 2 heures. Et avec ça, l'impression d'avoir vécu un moment privilégié, grâce à ces musiciens qui vivent à fond ce qu'ils jouent et qui le font si bien partager...

Dimanche, c'était une autre histoire... Down, c'est la sincérité, le stoner métal lourd, le charisme, le don de soi. 2 heures de bonheur là aussi. Oh bien sûr, pas le même bonheur que la veille, quelque chose de différent, de plus profondément ancré dans les tripes. L'émotion gagnée à la sueur du headbanging, et la sensation de faire partie de quelque chose, de sentir une vibration, un échange entre les balafrés de la vie qui sont sur scène et ceux qui sont dans la salle.

There's no such thing as a good time for bad luck...


Down - On march the Saints

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